Les blue Cerises

Ils sont quatre dans la bande des Cerises : Violette, Satya, Zik et Amos.

Quatre vies qui se croisent et s’entrecroisent au fil des mois.
Quatre ados inséparables, aussi différents qu’unis.
Unis aussi par un lourd secret scellé par un pacte
Tour à tour clairs ou obscurs, légers ou graves, énigmatiques ou tumultueux.
Quatre voix, quatre auteurs, une aventure littéraire unique
à l’initiative de Cécile Roumiguière (Violette).
Dans ce joyeux quatuor, Jean-Michel Payet (Satya),
Maryvonne Rippert (Zik) et moi-même (Amos).

Cliquez sur les différentes saisons pour en savoir plus :

blue-cerises-saison-1-petits

blue-cerises-saison-2-petits

blue-cerises-saison-3-petits

éditions Milan, collection Macadam

Retrouvez les blue cerises sur facebook

Les blue Cerises sont en grand format Macadam en version reliée, saison par saison :

logo-saison-1-relieecouv-saison-1-relieelogo-saison-2-relieecouv-bc-saison-2-reliee

logo-saison-3-relieecouv-bc-saison-3-relieelogo-saison-4-relieecouv-bc-saison-4-reliee

“Quand Cécile m’a proposé ce projet, j’ai d’abord failli refuser : je ne me sentais pas d’écrire à plusieurs. J’avais déjà tenté une fois une expérience peu concluante et je craignais d’avoir trop de contraintes. J’ai décidé de faire un petit essai, on a imaginé que mon personnage, Amos, pouvait n’avoir qu’une existence éphémère dans la bande, et puis nous avons démarré un forum à quatre sur le web.
La mayonnaise a pris immédiatement, une idée en enchaînant une autre, on s’est pris au jeu. On ne se connaissait quasiment pas mutuellement, les personnages ont fait connaissance avant les auteurs, c’était fabuleux ce qui était en train de se passer. La plaisir l’a emporté, j’ai décidé de poursuivre l’aventure. Le fait que nous soyons très différents tous les quatre (et donc dans notre façon d’aborder la création et la narration) est vraiment enrichissant, j’apprends beaucoup”.

La suite de l’interview yozone ici.

Moi qui avais toujours pensé que l’écriture était une traversée solitaire, jamais je n’ai pris autant de plaisir à tricoter des histoires avec d’autres écrivains.

Par ici, la genèse des blue Cerises

Les blue Cerises, une littérature transmédiatique.
L’article de Eléonore Hamaide-Jager
, “Je lis, tu blogues et ils « littératurent » :
« Blue cerises », entre roman, blog et produit marketing ?”

blue Cerises from Editions Milan – Milan Presse on Vimeo.
teaser de la saison 1

La version turque des blue Cerises, éditée par ON8 :
blue-cerises-turques

Le Paris des blue Cerises (illustration de Jean-Michel Payet) :
plan-de-paris

Les quatre personnages ont aussi chacun leur blog :

cerise-blog-amos cerise-blog-satya cerise-blog-violette cerise-blog-zik

 

 

 

Retour sur cette aventure unique :

Les blue Cerises, une magnifique aventure littéraire, et surtout, humaine : une amitié réelle née de liens imaginaires.
Il y a cinq ans, quand ce projet ovni a débuté sous l’impulsion de Cécile, je crois qu’aucun de nous n’avait idée de là où – et surtout de jusqu’où -, nous irions ensemble, à quatre dans une seule barque (surtout dans l’ombre d’Olivia…), Cécile, Maryvonne, Jean-Michel et ma pomme.
Il y avait nos quatre univers, – ils se sont mêlés -, il y avait nos quatre plumes, nos quatre styles – ils se sont enrichis les uns les autres -, il y avait nos quatre caractères – euh, ils se sont tempérés… – Si différents et si complémentaires. Peut-être parce que nous ne nous connaissions pas, ou presque, – nous ne nous étions entrevus qu’au détour du Prix des Incos -, qu’il y avait une sorte d’enjeu de séduction littéraire, un large espace de non-dits ; de quoi souffler sur les braises de nos imaginaires et les émoustiller.
Jamais je n’aurais imaginé qu’il soit possible d’écrire à quatre mains, de partager avec autant de jubilation des personnages créés par d’autres écrivains, de jouer aux golems, de les laisser déambuler dans des lieux-puzzles bâtis par des rêves communs. Ni qu’il soit possible d’atteindre un équilibre qui permette une vraie autonomie des récits tout en tressant des passerelles. Là où je redoutais la contrainte, j’ai découvert une liberté féconde inattendue.
Un drôle de jonglage narratico-poético-créatif, parsemés de rendez-vous et de points d’orgues, comme ce fameux huis clos de la Saint-Sylvestre (saison 3), et ce pari de mêler quatre nouvelles sur une même soirée, dans un même lieu…
Lorsqu’il arrivait qu’une balle vole trop haut, hop, l’un de nous s’improvisait trapéziste ou clown ailé pour la rattraper au bond et inventer un nouveau tour de passe-passe.

Les personnages se sont habillés peu à peu, peau après peau, strates après strates, comme un grand troc dans une friperie où chacun cherchait son costume et s’amusait à déguiser les autres. C’est ça : une vraie générosité créative. Ce fut un peu Pierrot, prête-moi ta plume, pour écrire un mot.
Chacun de nous a ouvert des portes, laissé des béances, des chemins de filigranes afin que les autres puissent y inscrire leurs pas ou prolonger un geste. Parfois il a fallu se glisser dans les interstices, trouver la prise où s’accrocher, mais dans les impasses, on a poussé les murs, et les nuages aussi.
J’ai aimé ce jeu de construction insolite qui se nourrissait de lui-même, où il poussait des fenêtres au plafond, des caves au grenier et des tiroirs secrets dans des meubles improbables. J’ai aimé cette page blanche, notre écran de cinéma, ce cinéma-ciment qui a souvent servi de socle à nos décors et traversé nos histoires. J’ai aimé notre partie de cache-cache avec cette frontière si ténue, entre fiction et réalité, que nous a offert Paris, ses rues et ses toits, ses coins lumineux ou obscurs, mais aussi l’actualité, qui a couru, plus ou moins inconsciemment durant ses cinq années, derrière nos textes. J’ai aimé les divers éclairages d’un même visage suivant les intrigues et l’inspiration. J’ai aimé l’épaisseur qu’ont pris, au fil de temps, certains personnages secondaires, David, Lucas, Chani, Gwendoline, et d’autres encore…
D’autres portes s’ouvriront sans doute un jour et l’aventure se poursuivra sous des formes nouvelles. En tout cas, elle se prolonge déjà en numérique, avec e-plum.

Les blue Cerises sont disponibles en version numérique sur iphone, ipad :

blue-cerises-numeriques

 

Des blue Cerises en grappe à Montreuil