FAQ métier d’écrivain

Ceci est la retranscription de réponses données à une jeune lectrice, Laura.

En quoi consiste le métier d’écrivain ? A quoi sert-il ?

Imagine un monde sans histoires, sans livres, sans poésie, sans chansons, Laura…
Je ne sais pas à quoi « sert » le métier d’écrivain, mais je sais à quoi servent les livres.
Ils sont les témoins, les miroirs de notre monde, les « loupes » sur notre époque.
Ils ouvrent le regard sur les choses, les gens, les sentiments.
Ils donnent à voyager, rêver, témoigner, faire réfléchir, comprendre, à découvrir, à créer des mondes qui n’existent pas, à vivre mille vies impossibles et improbables, à partager, à rendre compte de l’universalité de certains sentiments, à surprendre, à chatouiller, inquiéter, bousculer, à faire rire ou pleurer, à bouleverser, parfois aussi à dénoncer les choses insupportables.
Et puis… à s’endormir le soir.

Écrivain est un métier bizarre qui possède un statut très à part, puisque la première question que l’on pose à un écrivain c’est : « Et sinon, qu’est-ce que vous faites dans la vie ? »
Une phrase que j’aime, d’une amie auteur, Cécile Roumiguière : « Être écrivain, c’est vivre. Lire, être libre. Avoir un regard libre sur le monde, sur les autres, laisser venir les sensations, les émotions, les réflexions. Ensuite, jouer avec les mots, les sonorités. Lisser la phrase, l’entendre, la retravailler encore. Et ne jamais désespérer. »

Quel formation faut-il pour exercer ce métier ?

Contrairement aux pays anglo-saxons qui considèrent qu’on peut apprendre à devenir écrivain, en France, aucun diplôme ne sanctionne ce métier.
On peut être enseignant-écrivain, boulanger-écrivain, médecin-écrivain, paysagiste-écrivain, plombier-écrivain, cornettiste-écrivain… ou écrivain tout court, comme moi (mais il est vrai que comme c’est un métier très difficile et incertain ; la plupart des auteurs ont un autre métier à côté, pour vivre).

La seule chose fondamentale pour être écrivain (et qui relie tous les écrivains de la terre) : leur amour immense de la lecture. Les écrivains sont des ogres de livres, ils sont souvent curieux de tout. Ils ont soif d’apprendre, de savoir.
Je pourrais te dire qu’il vaut mieux suivre des études de lettres et de littérature, mais je connais aussi de nombreux auteurs qui ont fait des études scientifiques, de sociologie, de biologie, de musique, d’histoire…

En ce qui me concerne, j’ai fait une maîtrise de cinéma à Lyon 2. Comme la fac ne disposait pas de moyens techniques, j’ai eu la chance d’effectuer ma pratique en étant stagiaire à l’Institut Lumière, rue du Premier Film. J’ai passé ensuite une licence de Gestion de Projet Culturel à L’ARSEC. Parallèlement, j’ai pris des cours de théâtre à Bron avec la compagnie Volodia et des cours de chant aux Ateliers Chanson de Villeurbanne. Cette formation variée m’a donné un appétit tout-terrain, et m’a poussée à écrire pour tous les âges et tous les formats, aussi bien des romans, albums, que des chansons, contes musicaux, ou du théâtre…

Dans quels domaines faut-il être bon pour réussir dans ce métier ?

Les domaines, je ne sais pas, comme je viens de le dire, les possibilités sont infinies.
Chaque écrivain a son propre parcours.
Mais on devient écrivain parce qu’avant tout, on a une urgence, une envie, une nécessité viscérale de raconter des histoires et de les partager. On écrit pour être lu. On écrit pour découvrir quelque chose de soi ou des autres, on écrit pour répondre à une question, pour creuser un univers qui nous touche, nous révolte, nous fait vibrer.
Un écrivain est un amoureux des mots. Un sculpteur de mots et d’émotions.
Inutile d’être aussi un champion en orthographe (même si c’est important et qu’un manuscrit truffé de fautes n’a aucune chance d’être lu par un éditeur), mais là n’est pas l’essentiel.

Quelles sont les qualités requises pour être performant dans ce métier ?

Le mot « performant » n’a pas de sens dans la création.

Du travail, avant tout. Écrire, écrire, écrire, réécrire encore, ne pas hésiter à tout défaire, refaire, redéfaire, recommencer, écrire encore et toujours… (…et avoir une bonne chaise, une bonne cafetière et une bonne tablette de chocolat !)
Avoir la patience infinie d’une pierre et la ténacité d’une fourmi.

Mais aussi savoir observer, écouter, être passionné, avoir la capacité de s’émouvoir, être surpris, être curieux des autres. Il faut avoir le sens de la psychologie, le goût de l’image, des couleurs, des sons.
Un écrivain n’écrit pas qu’avec sa tête, il écrit avec tout son corps, avec ses cinq sens, vue, ouïe, goût, odorat, toucher.
Il faut apprendre à fuir les bons sentiments aussi. Savoir être « méchant » parfois (se glisser par exemple dans la peau d’un assassin), ne pas forcément chercher à plaire, à séduire, avoir parfois le courage de dépeindre un personnage antipathique.

Un écrivain est un peu voyeur, un peu voyant, un peu voyou aussi… et comme les poupées gigognes, il se souvient de l’enfant resté caché en lui.
Il est à l’affût de l’insolite, du détail, de l’inattendu, de l’impossible.

Lorsqu’il écrit, il est acteur et metteur en scène à la fois.
Il apprend à se glisser dans le corps d’un chat qui a le vertige, la tête d’un assassin timide, d’un boucher qui voudrait devenir jongleur, d’un pizzaïolo allergique au gluten, il est capable d’imaginer ce que ressent un arbre quand on lui taille une branche, à quoi pense un vélo sans roue, à quoi rêve un rhinocéros bleu ou même une pièce de monnaie au fond d’une poche de jean…

Quels sont les aspects intéressants, gratifiants, passionnants du métier ?

– La liberté. Être son propre patron, son propre capitaine. Bien sûr, il y a les lecteurs, les éditeurs, les libraires, le commerce, mais quand on est écrivain on est seul à la barre du navire.
Savoir profiter de l’instant, de chaque voyage, chaque découverte. Pouvoir se réinventer chaque jour.

– Pas besoin des millions de dollars de Steven Spielberg pour créer une nouvelle planète, une girafe rouge à huit pattes, un pommier volant, pour être un homme, une femme, un vieillard, vivre au Moyen-Âge ou à la Préhistoire. On peut faire parler les murs, les morts, les mares, les meringues.
Il suffit d’une feuille et d’un stylo, ou d’un clavier. Le stylo est la baguette magique la plus puissante qui existe, bien plus puissante que celle de Harry Potter.

– La joie de voir naître un personnage, de lui donner de la chair, au point qu’il devienne parfois un ami qui nous accompagne. Le plaisir de trouver enfin le mot que l’on cherchait depuis des jours pour exprimer une pensée, un sentiment complexe. Et quand on ne trouve pas ce mot précis, en frotter deux ensemble, inventer une image qui s’approche au plus près de ce sentiment impossible à décrire. S’amuser à tordre le langage et la langue pour exprimer l’inexprimable. On écrit souvent parce qu’on cherche à répondre à des questions que l’on se pose.

– Un moment passionnant : celui des recherches, quand le roman en friches nécessite de se documenter sur un sujet précis. L’auteur est une sorte de Sherlock Holmes, il tire un fil, puis un autre, puis le reste de la pelote, il apprend, découvre, traque, fouille, il s’immerge, fait naître des correspondances d’images, des mots, et la trame de l’histoire se construit peu à peu…
Cette insatiable curiosité qui nous pousse vers des sujets vers lesquels on ne serait jamais allés si on n’écrivait pas (exemple : j’ai dû chercher des informations sur des sujets aussi variés que la pollution de l’eau douce en Bretagne, comment expliquer les couleurs à un aveugle de naissance, comment vivait un petit garçon ouvrier en 1848, comment se passe un voyage en train de nuit entre Paris et Barcelone, à quoi ressemble le désert au Niger, quelle est la vie d’une chauffeuse de taxi, etc.)

– La joie et l’émotion aussi, quand un lecteur a été touché par l’un de mes livres, ou un personnage en particulier, auquel il s’est identifié. Quand quelqu’un me dit : « j’ai adoré votre roman, il m’a fait du bien, il m’a fait rêver… », ou bien « c’est fou, cette histoire, c’est la mienne ! »
L’un de mes plus beaux souvenirs :
il y a quelques années, à Belfort (Paris-Belfort, au moins cinq heures de TER, avec une climatisation en panne en plein mois de juin…) Je venais de rencontrer des élèves de CLISS, des jeunes ados qui avaient d’énormes difficultés de lecture. La plupart avaient d’ailleurs lu des livres que je destine habituellement à des enfants d’école primaire. À la fin de la rencontre, une jeune fille vient me trouver timidement (elle faisait manifestement un effort monumental en s’adressant à moi). Elle me confie : « Vous savez, m’dame, j’ai lu votre roman Mon frère et demi en entier. C’est la première fois de ma vie que je lis un livre jusqu’au bout. »
Émue, je lui réponds : « Merci. Tu me fais un vrai cadeau. Rien que pour entendre cette phrase, je serais capable de parcourir encore des milliers de kilomètres. »

Voilà ce que je préfère dans ce métier : les aventures humaines, les rencontres. On croise des gens passionnants. C’est comme être un peintre et avoir à sa disposition une palette magnifique de couleurs, de portraits, de sentiments, et avec ces couleurs, dessiner des tableaux neufs, inédits. Les voyages sont souvent sources d’inspiration.

Quels sont les aspects du métier les moins agréables ?

– La nécessité de devoir accepter les critiques, une remise en question perpétuelle, tout en sachant conserver son cap.

– Les refus des éditeurs, quand ils sont impersonnels ou quand ils ne sont pas justifiés.

– Avancer sans jamais ce qu’il se passera dans les mois à venir, on navigue à vue, au jour le jour. Travailler un an sur un projet (voire bien plus, parfois) sans avoir l’assurance qu’il soit accepté et édité.

– Les revenus sont très irréguliers et très faibles en regard du travail réalisé. Il faut manger des patates à l’eau et des lézards de temps en temps… En France, il y a une absurdité qui fait que dans la chaîne du livre, l’auteur-illustrateur est celui qui est le plus mal payé (en jeunesse, seulement entre 5 et 8% du prix de vente du livre, parfois bien moins !). Il y a aussi cette idée étrange et saugrenue qu’il est indécent qu’un écrivain vive de sa plume. Les mentalités ont vraiment besoin d’être changées. C’est pour ça que des associations comme La Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse sont indispensables pour faire bouger les choses.

– Voir un personnage nous échapper, l’histoire patiner, et les mots s’évaporer ou rester collés au fond du puits de l’imagination. Comme pour tous les artistes, les accidents de la vie ont une répercussion directe sur l’inspiration de l’auteur. Et comme il n’a qu’une corps et qu’une seule tête, il lui est parfois difficile de faire abstraction des soucis du quotidien et d’en affranchir son imaginaire pour créer en tout sérénité.

– (Quand on est auteur) : ne pas pouvoir choisir l’illustrateur, ni même être consulté, le choix étant la plupart du temps dévolu à l’éditeur. Quoi de plus frustrant que de détester la couverture d’un de ses romans…

Combien de temps travaillez-vous par jour ? Par semaine ?

C’est très variable. Suivant le projet, les contraintes de temps (quand il s’agit d’une commande par exemple), et au gré de l’inspiration…
En plein rush sur un roman, je peux écrire huit ou dix heures par jour. Parfois, juste deux ou trois, ou moins. Mais il peut y avoir des périodes plus creuses où je n’écris pas.
Chaque écrivain possède sa façon de travailler. Certains préfèrent s’astreindre à des horaires fixes, d’autres, non.
Mais l’écrivain passe son temps à écrire dans sa tête (il passe d’ailleurs beaucoup plus de temps à écrire dans sa tête que devant son écran ou sa feuille). Il travaille aussi quand il regarde par la fenêtre. Il m’arrive souvent de penser à mon roman en cours quand je suis sous la douche, quand je fais mes courses au supermarché, ou quand je fais ma vaisselle.
Le soir, quand je vais me coucher, je ne débranche pas ma tête, je n’ai pas d’interrupteur « on/off » pour éteindre mes pensées, j’ai toujours une idée qui rôde dans un coin, comme une musique qui ne s’arrête pas. Alors, on ne peut pas quantifier le temps de création en terme d’heures ou de jours. On peut passer dix ans à réfléchir à un texte, passer des jours entiers sur une phrase qui résiste.

J’écris au moins quelques lignes chaque jour. J’ai toujours un petit carnet sur moi.
Un écrivain est comme un marathonien. S’il veut arriver au bout des 42 kilomètres, il doit courir tous les jours. (Sur le sujet, je vous invite à lire Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, d’Haruki Murakami.)
Être auteur est en fait une façon de vivre et d’aborder la vie, c’est chausser une paire de lunettes spéciale pour regarder les choses.

Est-ce que vous avez des congés payés ?

Sauf s’il a un autre métier à côté, un écrivain n’est pas salarié, il n’a donc pas de congés payés. Mais la plupart du temps, il n’a pas de « semaines ni week-ends » non plus. Il est rarement complètement en vacances. Un auteur ne se dit pas : « demain, c’est le dimanche, je ne travaille pas », ou bien « c’est le week-end de Pâques », l’imagination ne fait pas le pont du 1er mai. L’esprit d’un auteur mijote tout le temps, il ne peut jamais prévoir quand les idées surgiront dans sa tête. Parfois, une idée peut le surprendre alors qu’il est en train d’acheter un kilo de poires à l’épicerie du coin ou alors qu’il est en train de laver sa voiture à la station service. (Sur le sujet, je te conseille de lire un album que j’ai écrit : Dans la tête de monsieur Adam ou comment naissent les histoires, illustré par Jean-Michel Payet et paru aux éditions Milan en 2010)

Comment s’y prendre pour être édité ?

Il n’existe ni conseils ni recettes, il y a autant d’auteurs que de cheminements possibles, et s’il existait une formule magique, nous le saurions. Ma première éditrice m’a d’ailleurs confié un jour que j’appartenais aux deux pour cents d’auteurs retenus par la poste (si c’est cela, comment ont donc procédé les 98 autres pour cents ?) mais je peux te donner quelques remarques compilées au fil de ma petite expérience d’écrivain.

Tout d’abord, il faut bien comprendre (et là, je me souviens de ma déception lorsque j’ai réalisé ça…) que la première question que se pose un éditeur lorsqu’il reçoit un manuscrit est : « voyons, dans quelle collection puis-je l’insérer ? ». C’est trivial, réducteur, râlant, frustrant, mais la réalité est là, l’éditeur ne va pas s’amuser à créer une collection pour nos beaux yeux. (attention, cela ne signifie pas qui faille rentrer dans un « moule ») De fait, le mieux est de lire et relire des livres jeunesse, hanter librairies et bibliothèques, s’informer des nouvelles parutions, des collections diverses suivant les âges, ne pas oublier non plus la presse hebdomadaire et mensuelle.

Ne pas hésiter non plus à s’informer auprès des éditeurs sur le nombre de signes de telle ou telle collection ou série (nombre de signes = caractères + ponctuation et en presse, même les espaces sont comptabilisés comme signes).

Pour faire un tour d’horizon et situer les différents éditeurs, j’ai moi-même utilisé un catalogue fort pratique : le site du Salon du Livre de Paris (en mars de chaque année) ou encore le catalogue en ligne proposé par le SLPJ, le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (fin novembre- début décembre).
Ces deux véritables « annuaires » sont précieux car ils présentent l’avantage d’offrir l’éventail des plus importantes maisons d’édition, leurs « cartes d’identité », coordonnées précises, les principales collections, les thèmes de prédilection (aventure, policier, histoire, nature, pédagogie, albums pour tous petits, etc), ainsi que la liste des divers départements, le nom des responsables éditoriaux, renseignements forts utiles.

A propos de la lettre accompagnant le manuscrit, il est fortement recommandé un style très lapidaire. Inutile d’abreuver l’éditeur d’une verve biographique dont il n’a que faire. Seul le manuscrit l’intéresse, et la raison pour laquelle vous l’avez choisi lui, éditeur, et pas un autre.
Il n’a pas le temps, pas le temps, pas le temps. Des manuscrit, il en mange des quintaux.

La lettre doit être donc concise, percutante, originale, bref, l’inciter à dépasser la première page, le tout en quelques lignes.

Et puis, il ne faut pas se décourager, ne pas hésiter à envoyer un manuscrit à une dizaine d’éditeurs, écrire, écrire, encore écrire… (ne pas oublier de protéger son texte, par exemple en se l’envoyant à soi-même en recommandé avec accusé de réception dans une double enveloppe, scellée par le recommandé).
Je sais combien il est frustrant de recevoir en retour une lettre type, mais moi-même, après une petite trentaine de livres publiés, j’en reçois encore régulièrement.

Voilà, Laura, j’espère que j’ai répondu à tes questions.

Sigrid, le 18 avril 2012

 

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