Des images et des visages, parfois empruntés à Lewis Hine et Eugène Atget, qui m’ont habitée durant l’écriture des “Bruits du monde”. Ce roman d’aventures qui devrait voir le jour fin 2018 aux éditions Milan trouve ses racines en 1905, en Calabre, avant de cavaler vers d’autres ailleurs. Il raconte les périples croisés de quatre personnages, Graziella, Baldassare, Mila et Cesare.
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J’écris souvent en musique. Elle donne à la pensée une foulée particulière, un rythme, une énergie, elle laisse souvent jaillir l’inattendu. Parfois elle souligne une émotion, d’autres fois, elle la tord ou l’emporte ailleurs.
La chanson de Domenico Modugno, Amara terra mia, a nourri les premiers pas du texte, comme un terreau évident.
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Au fur et à mesure de l’écriture, mes inspirations musicales ont été beaucoup plus larges que le seul cadre narratif du roman.
Graziella, Baldassare, Mila et Cesare ont cheminé aussi bien sur le fil tchèque de la voix de Markéta Irglová, le timbre profond et doux du duduk arménien de Lévon Minassian, que sur le rock belge de Balthazar…