Apéritif nomade LA MARCHE DU BAOYÉ
En mars, un roman court aux éditions MeMo,
illustré par Adrienne et Léonore Sabrier,
dans la nouvelle collection Polynie créée par Chloé Mary.
Entrée en apesanteur IGOR ET SOUKY À LA CONQUÊTE DE L’ESPACE
En mai, aux éditions des Éléphants et illustré par Sandrine Bonini.
Déjà le 8ème de cette série de docu-fiction !
Dessert zingaro LOIN DE GARBO
En novembre, après Halb, un nouveau spectacle & Livre-CD,
aux éditions des Braques avec Alexis Ciesla, le Collectif de l’Autre Moitié,
sous le pinceau de Natali Fortier.
Polynie : du russe « полынья » [polynia], signifiant « trou dans la glace ». Espace d’eaux libres dans la banquise, que le vent ou des courants empêchent de se refermer. Dans cet espace la vie aquatique et l’avifaune prospérent, créant de véritables oasis dans la glace.
Qui a dit qu’un arbre du désert ne pouvait pas planter ses racines dans la banquise ?
Petit oeil sur mon prochain roman LA MARCHE DU BAOYÉ
à paraître aux éditions MeMo
le 15 mars prochain
dans la toute nouvelle collection Polynie
créée et dirigée par Chloé Mary.
Une histoire picturalement illustrée par Adrienne et Léonore Sabrier.
Un avant-goût de cette marche aux limites de l’imaginaire :
Les premières lignes :
À la fin, il n’en est resté qu’un seul.
Au fond de notre jardin.
Notre jardin, petite île au milieu de rien.
Autour, les Déracineurs avaient tout avalé. Ils attendaient de dévorer l’unique rescapé, Monsieur B.
C’est comme ça que P’pa l’avait appelé, Monsieur B. Notre dernier arbre encore debout, comme un pied de nez. Un baoyé. Oh, pas bien grand, mais avec des fruits plus juteux que des mamelles de buffle bleu.
Pendant quelques jours, les Déracineurs ont cessé d’ingurgiter autour de nous. Un court temps de digestion, avant le grand festin final.
— Ce coup-ci, il faut qu’on parte, a dit P’pa gravement.
Rencontres dans la forêt, un entretien sur La marche du baoyé, extrait des Nouvelles de Polynies.
(avec aussi mille coulisses et surprises autour d’autres romans à paraître, Truffe et Machin d’Émile Cucherousset et sous le pinceau de Camille Jourdy, La petite épopée des pions d’Audren encré et ancré par Cédric Philippe, Vendredi ou les autres jours de Gilles Barraqué, illustré par Hélène Rajcak…)
Des images et des visages, parfois empruntés à Lewis Hine et Eugène Atget, qui m’ont habitée durant l’écriture des « Bruits du monde ». Ce roman d’aventures qui devrait voir le jour fin 2018 aux éditions Milan trouve ses racines en 1905, en Calabre, avant de cavaler vers d’autres ailleurs. Il raconte les périples croisés de quatre personnages, Graziella, Baldassare, Mila et Cesare.
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J’écris souvent en musique. Elle donne à la pensée une foulée particulière, un rythme, une énergie, elle laisse souvent jaillir l’inattendu. Parfois elle souligne une émotion, d’autres fois, elle la tord ou l’emporte ailleurs.
La chanson de Domenico Modugno, Amara terra mia, a nourri les premiers pas du texte, comme un terreau évident.
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Au fur et à mesure de l’écriture, mes inspirations musicales ont été beaucoup plus larges que le seul cadre narratif du roman.
Graziella, Baldassare, Mila et Cesare ont cheminé aussi bien sur le fil tchèque de la voix de Markéta Irglová, le timbre profond et doux du duduk arménien de Lévon Minassian, que sur le rock belge de Balthazar…